Alors, après 3 semaines en Bretagne, 1 soirée-cousines à Nantes avec au programme pizza-Fort Boyard (que demander de plus !), départ le dimanche 4 août, pour 4 jours berlinois. Au programme : bière, viandes, marche, soleil, musée, fous rires… Et avant tout : merci Amélie Pipi !!!
Bon alors, il faut l’avouer : l’Allemagne, et par conséquent Berlin, ne m’ont jamais attiré. L’Allemagne est même le dernier pays européen que j’aurai souhaité visiter… Et finalement, ces 4 jours ont à la fois confirmer certaines idées que je me faisais, et infirmer d’autres. Alors, comme je le pensais, Berlin c’est très urbain, presque un peu glauque et sale, mais en même temps, qui aurait cru que parmi cette urbanisation toujours en mouvement (je rappelle que Berlin réunifiée n’a que 23 ans, d’où les chantiers un peu partout en ville) se cachent d’immenses parcs si nombreux ? C’est ça Berlin : entre ville et parcs, entre quartiers désaffectés mais pourtant abritant les bars les plus « in » de la capitale (il suffit juste de poser 4-5 tables, quelques transats, et voilà un bar !), et quartier moderne avec le Sony center.
Berlin, c’est aussi les familles qui se baladent tranquillement au milieu d’un parc de dealers, des vieux monsieur (presque?) tous nus après leur balade en vélo, des rangées de jeunes se dorant au soleil au pied de la machine à laver (comprenez, le bureau d’Angela Merkel qui a une forme… spéciale), et une histoire doublement triste.
On ne sait pas ce qui a le plus traumatisé les Berlinois ; les lieux en rapport avec la seconde guerre mondiale sont soit « cachés » comme le bunker d’Hitler, comme les plaques aux déportés, soit très conceptuels, simples comme le monument de commémoration à l’holocauste, mais jamais intégrés au Berlin d’aujourd’hui (du moins c’est comme ça que je le vois) ; alors que le mur de la guerre froide est présent partout, ou son tracé, à la fois comme monument « muséal » et comme support d’inspiration du présent avec les nombreuses portions « taguées », mises en avant. Ce qui est sur, c’est que l’Histoire est à tous les coins de rues, du sol au plafond…
Et que dire des musées : j’en ai fait 3 en 2 jours, et ils sont justes… ouah ! Le Pergamon a peu de salles, mais les monuments à l’intérieur sont juste sublimes (autel de Pergame, porte d’Ishtar venant de Babylone, porte du marché de Milet). Au final, si ces monuments prennent la vedette et sont pourtant peu nombreux, on a passé pas moins de 2h à traîner parmi ces vieilles pierres. Et le Neues museum est un magnifique musée rien que pour son architecture (cave en voûte basse, escalier monumental etc) ; sa collection n’en est pas moins superbe avec le célèbre buste de Néfertiti… mais pas de photos de la reine désolée ! Trois gardes dans une toute petite salle (avec uniquement ce buste à l’intérieur) ont eu raison de ma volonté à frauder…
Berlin, c’est finalement une ville qui respire, jeune et « branchée » : combien de fois ai-je été surprise/impressionnée/perplexe devant tel ou tel bar/art de rue/bâtiment etc. D’où des photos, vous le verrez, bizarres.
Et oui ! j’ai appris quelques (rares) mots allemands… Faut bien survivre ! Donc, mis à part les danke, hallo, Auf Wiedersehen, tschüss… d’usage, j’ai appris Achtung (bien pratique dans une ville envahie par les cyclistes qui roulent un peu partout), Bier bien entendu, Currywurst (spécialité de Berlin), Knödel (idem, une espèce de boule toute ronde faite de patates en purée bouillie), et surtout spezi (= coca+fanta)… Oui bon, j’avoue, j’apprends souvent dans les restaurants ! Mon « apprendre l’allemand en 60 leçons » acheté il y a 3 ans ne m’a pas beaucoup servi 😛
Voili voilou les voyous !
À suivre : Londres 2013
